Alfagacyno

Alfagacyno American Staffordshire Terrier

American Staffordshire Terrier

Histoire des origines

Histoire des origines

Il est l'une des plus anciennes races de terrier dont les origines remontent aux alentours de la fin du 18 e siècle en Angleterre.

 

En ce temps-là, on utilisait le
Bulldog, spécialisé dans la lutte contre le taureau et autre gros gibier, bien différent de celui que l'on connait aujourd'hui !

Le nom de "
Bulldog"  était utilisé pour définir un type de chien, et dont la morphologie se caractérisait par une taille moins grande que celle des Molosses traditionnels de cette époque.

Une très grosse tête par rapport à sa taille, des oreilles petites et droites, une lèvre supérieure pendante et doté d'un courage phénoménal.

Cette morphologie lui assurait une excellente prise lors d'attaque frontale.

Son centre de gravité, placé fort en avant, réduisait la force centrifuge supportée par sa mâchoire lors des attaques de ses prognathismes.

Il était connu comme le chien du Boucher car il aidait à l’abattage des taureaux


 

Histoire

On utilisait aussi le Terrier.

La désignation "Terrier" s'est rapportée à l'utilité du chien plutôt qu'à son aspect.

N'importe quel chien utilisé contre les nuisibles, sans regarder les origines, étaient ainsi désigné comme des
Terriers.

Le Terrier noir et feu, étaient impliqués pour chasser les blaireaux, dératiser les villes, faire des combats de chiens et dans toutes autres disciplines où un chien petit, rapide et courageux excelle.

Il n'existe plus actuellement mais deux chiens qui vivent de nos jours sont sans doute ses descendants :
le Terrier Gallois à poils durs et le Terrier de Manchester à poils ras.

Le White English Terrier, race, aujourd'hui éteinte, a été élevée pendant longtemps en Angleterre pour combattre les prédateurs et limiter la diffusion des nuisibles dans les campagnes.

On le savait d'une habileté incomparable pour s'introduire dans n'importe quel terrier de blaireau, de belette, de renard ou de rat.

C'était un combattant tenac
e.

Le Blue Paul Terrier mystérieux ancêtre de l'American Pit Bull Terrier, il serait issu d'une souche écossaise de Terrier, disparue au début du XXe siècle.

II s'agissait d'un chien de combat déterminé, prêt à se battre jusqu'à la mort et décrit comme un imposant
Bulldog qui pouvait atteindre 30 kg.

Cette race doit son nom au pirate
Paul Jones qui aurait accouplé des Bulldog avec des chiens du genre Terrier ramenés lors de ses multiples voyages.


 

Histoire

A traverse plus de cent ans les chiens ont été développées presque exclusivement comme machine de guerre à combattre toujours plus efficaces.

La vitesse, la puissance, la combativité et la ténacité étaient recherché.

C'est au début du 19e siècle que la véritable histoire du
Pit-Bull commence avec l'apogée des combats de chiens, qui constituaient le principal passe-temps dominical des mineurs du Pays Noir de l'Angleterre industrielle. 

Dans les combats, un chien issu de croisements entre le
Bulldog et diverses races de Terriers très différentes se fit remarquer en raison de sa suprématie.

Le résultat de croisements, principalement réalisés avec des
Terriers et des Bulldogs locaux, il naquit une grande variété de physiques dont chaque région croyait posséder la combinaison idéale.

Ces essais régionaux successifs entre la fin du 18e siècle et le début du 19e siècle, donnèrent les
"Bull and Terriers" qui étaient très différents entre eux.

Le produit de ces croisements décrits dans les publications de l'époque -1806- démontre la ressemblance frappante avec
l'American Staffordshire Terrier d'aujourd'hui.


En 1835, les combats d'animaux furent interdits, en Angleterre, entre  chien et taureau en particulier.

Le public prit alors un intérêt plus vif pour les combats de chiens de façon illégale qui, eux aussi, prirent fin une soixantaine d'années plus tard-1895-.

Aux alentours de 1860 une nouvelle race de
Terriers a vu le jour: Le Bull Terrier Blanc
 issus de mariage entre le Dalmatien et le Bull Terrier Anglais, Hinks a eu du succès dans les fosses avec ce "White knight".

 

En 1870, ce Molosse au nom si évocateur : "pit" en anglais signifie arène et "bull" taureau, gagna le nouveau continent.

Il semblerait que les premières exportations de
Pit-Bull Terriers vers les Etats-Unis et le Canada, époque datent d'avant la guerre de sécession, provenaient de Grande-Bretagne (Blue Paul Terrier) et d'Irlande (Irish Pitbull ou Old Family).

Son élevage se développa en suivant l'expansion des combats et petit à petit, on put le retrouver sur toute la Côte-Est des Etats-Unis.

Le combat de chiens se propagea des ports de la Côte-Est à tous les territoires occupés des Etats-Unis

On le confronta alors dans des combats de rue à des congénères d'autres races aussi féroces que lui.

Les éleveurs Européen de
Bull and Terrier aux noms de Armitage, Burke, Colby, Concoran, Ferguson, Mc Clintock ou Tudor devinrent synonymes de lignées et incontournables dans le monde du Pit Bull « made in USA ».

Au fil des années, ce chien élancé, technique et courageux jusqu'au dernier souffle, devint l'idole de tout un peuple.

Cet archétype surpassait tous ses adversaires et alliait force, souplesse, mordant, intelligence et le caractère docile envers l'homme.

Les caractéristiques du
Pit-Bull sont alors devenues de plus en plus marquées.

Les éleveurs de chiens de combats voulaient avant tout des chiens obéissants et maniables.

Sa sélection a surtout été portée sur des critères liés au caractère plutôt que sur des aspects morphologiques.

Les études physionomiques de cet âge d'or des combats de chiens ont permis au
Pit-Bull d'avoir un système cardio-vasculaire extrêmement performant, comparable à celui d'un athlète de haut niveau.

 

Histoire

En outre, certains éleveurs très connus comme W.Lightner (qualifié d'éleveurs de la troisième génération aux Etats-Unis) développèrent de nouvelles lignées de chiens plus petits, considérant que les descendants directs des chiens importés d'Irlande, la souche "Old Family Red Nose", étaient trop grands pour les combats.

(Cette souche fameuse d'American Pit Bull Terrier était pratiquement éteinte 60 ans plus tard, dans les années -1940-)

A cette époque, ce sont les journaux "sportifs" qui lançaient les défis et les combats étaient alors organisés par catégories de poids.

Les propriétaires convenaient du montant du pari, les chiens étaient pesés et le match pouvait avoir lieu.

Depuis cette période, son élevage est essentiellement pratiqué par les américains, chaque éleveur possède sa propre souche, issue elle-même des différentes variétés produites tôt en Angleterre


 

Histoire

John Prichard Colby est sans doute l’un des acteurs principaux dans le développement et la reconnaissance de l’American Staffordshire Terrier.

Il aura son premier
Pit Bull Terrier à l’âge de 8 ans en 1883.

Quelques années plus tard, en 1889, à14 ans, il entreprit de fonder sa propre lignée.

Il sut, dès le commencement, rassembler dans un même noyau le must de la race et bientôt des noms prestigieux tels que
Galvin’s PUP, Racine’s DANGER, Lloyd’s PILOT, The Gas House Dog, Mitchell’s PADDY, Quigg’s BOXER, BOB the FOOL, IMPORTED RAFFERTY, Edward’s GALTIE, Hutton’s PRINCE IRELAND, Mc Carty’s BLIND DOG, etc.. se bousculèrent dans ses pédigrée.

John Prichard Colby fut aussi l’un des premiers, sinon le premier (1890), à  définir un programme de sélection stricte à partir des meilleurs Pitdogs de l’époque et à tenir un stud-book personnel dans lequel chaque saillie, naissance, pédigrée et description des étalons, lices et progénitures était rigoureusement notés.

C’est pourquoi il fut, de tout temps et par tous, considéré comme le personnage le plus important et influant du
Pit-Bull et c’est aussi pourquoi on fit appel à son expérience, ses connaissances et sa notoriété lorsque fut engagée dans les années 30 auprès de l’AKC, une action pour la reconnaissance de la race.

« Le nom de
John P. Colby est parmi les leaders dans le monde du Staff et jamais l’histoire de cette race ne sera complète sans référence à cet homme et à ses chiens » (in :Dog World Magazine, 1941).

 

Histoire

En 1898, Mr Chauncey Bennett, éleveur et aussi précurseur en matière de sélection, après avoir instauré un livre généalogique d'enregistrement réservé à cette race, décida avec un groupe d'éleveurs d'instituer un registre canin appelé "United Kennel Club" (UKC), auquel il était possible d'inscrire les Pit-Bull.

Association dissidente qui n’en demeure pas moins le plus important site d’enregistrement de races canines du monde, juste après l’American Kennel Club (AKC).

Ils promulguèrent les règles précises de l'UKC qui désigna cette race comme celle de "
l’American (Pit) Bull Terrier", le mot "Pit" mis entre parenthèses et établirent un standard non officiel.

Bennett défendait la pureté de la race, s'opposant en cela à ceux qui profitaient de l'absence d'arbres généalogiques exacts pour s'affirmer spécialistes, faire de la sélection et de l'élevage douteux.

En effet, à cet époque, rares sont ceux qui tiennent un registre de leur travail.

Les pédigrées n’existent la plupart du temps que dans les mémoires des éleveurs, se perdant à tout jamais au décès de ces derniers.

Ainsi, grâce à cette création, il fut interdit de croiser les sujets avec des races qui jusque-là avaient contribué à consolider la structure et le caractère des
Pit-Bull, Bulldog, Staffordshire, Blue Paul Terrier.

Mais les critères de sélection en vigueur à cette époque mélangeaient encore l'aptitude au combat et le caractère amical de ce chien envers l'homme.

L'UKC ne répondait pas à un standard précis et n'entraînait pas de reconnaissance officielle.

Elle signifiait simplement que l'élevage avait été mené selon des règles précises qui interdisaient tout croisement avec d'autres
Terriers ou bien sûr d'autres races.

Ces mesures ont permis de consolider les traits morphologiques du
Pit-Bull.

Des règles furent également établies pour contrôler les combats, calmer les ardeurs des passionnés et sortir de l'illégalité.

Mais les associations sportives qui élevaient des
Pit-Bull d'arène n'adhérèrent pas à l'UKC, préférant continuer à garder leurs pedigrees secrets.

Pour survivre et s'imposer, l’UKC fut alors obligée d'accepter également l'enregistrement des autres chiens
Terriers...

En outre, une revue fut fondée le "Blooclline Journal" conçue au départ comme un instrument de communication entre les amateurs de
Pit-Bull, pour lancer des défis et rapporter les résultats des rencontres, elle fut progressivement influencée par les groupes de pression hostiles aux combats de chiens.

A la mort de
Bennett, en 1936, son registre fut poursuivi selon les mêmes critères, mais l'UKC dut subir aussi les pressions de ceux qui l'accusaient publiquement de soutenir les combats entre chiens.

L'UKC s'est alors progressivement désintéressé de l'
American Pit Bull Terrier et dans les années 40, annonça officiellement dans son journal qu'il refusait dorénavant les combats de chiens. 

 

Histoire

En 1909, avec la fondation de l'American Dog Breeders Association (ADBA) fondé par G. Mac Cord, le Pit-Bull acquiert définitivement son nom d’American Pit Bull Terrier et connaît une vague de popularité sans précédent.

Le rôle de cet organisme consistait presque exclusivement à l'enregistrement des
Pit-Bull et était la seule association qui les reconnaissait comme les uniques représentants d'une race de chiens d'arène (à l'inverse de l'UKC qui enregistrait d'autres races de chiens de combat).

L'ADBA se démarquait ainsi de l'UKC par le fait qu'elle mettait d'avantage l'accent sur le caractère du chien, sa force, son courage, son agressivité, sa résistance et son obéissance, que sur les traits morphologiques.

L'ADBA a toujours cherché à obtenir une race possédant toutes les caractéristiques nécessaires à un chien gladiateur. 


 

Histoire

En 1914, une caricature d'un Pit-Bull eu l'honneur d'être désignée pour représenter les Etats-Unis sur un poster de la première guerre mondiale où l'on pouvait lire l'affirmation "je suis neutre mais je n'ai peur d'aucun d'eux".

 

Histoire

La couverture de l'album The Quintessential, ce qui prouve à quel point ce chien était désormais apprécié, Billie Holliday est photographiée avec un Pit-Bull dans les bras. 

 

Histoire

En 1917 John Robert Conroy trouva, sur le campus de l'université Yale, Tubby.

Son pedigree est inconnu , peut-être en partie
terrier de Boston, tandis que sa nécrologie le décrit comme un Bull Terrier (synonyme de American Pit Bull Terrier).

Quand l'unité de
Conroy fut envoyée en France à la suite de l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, Stubby monta clandestinement à bord du USS Minnesota.

Sergent Stubby servit dix-huit mois dans le 102e régiment d’infanterie de la 26e division d'infanterie (Yankee).

Dans les tranchées du nord de la France, il participa à quatre offensives et à dix-sept batailles et fut constamment sous les bombardements, jour et nuit, pendant plus d'un mois.

Une fois de retour aux États-Unis,
Stubby devint une célébrité et devint la mascotte d'une équipe de football américain, les Hoyas de Georgetown. On lui donnait le ballon pendant la mi-temps et il s'amusait à jouer avec, au grand plaisir des spectateurs.

Stubby devint membre à vie de l'American Legion, de la Croix-Rouge et du YMCA.

En 1921 le Humane Education Society lui discerna une médaille d'or pour son service, attribuée par le général
John Pershing.

Il fut décoré de 3 service stripes, Yankee Division YD Patch, Médaille française pour la bataille de Verdun, 1st Annual American Legion Convention Medal, New Haven WW1 Veterans Medal, Médaille commémorative de la guerre 1914-1918, St Michel Champaigne Medal, Wound stripe, remplacé par le Purple Heart en 1932, Médaille de la Bataille de Château-Thierry, 6th Annual American Legion Convention, Humane Education Society Gold Medal

Il mourut dans les bras de
J. Conroy en 1926. Sa dépouille naturalisée est au Smithsonian Institution, dans la partie appelée The Price of Freedom : Americans at War (Le prix de la liberté : les américains en guerre).


 

Histoire

Aux alentours de 1920, il était exceptionnel de posséder un Pit-Bull sans faire partie intégrante du milieu que l'on nommait alors "La Fraternity" car aucune vente "au public" n'était admise. 

Néanmoins, un éleveur,
J.P. Colby brisa le serment et devint le promoteur de ce Bull Terrier Américain, publiant des annonces de vente de portées et de reproducteurs dans la plupart des magazines, même dans la fameuse "Police Gazette" bible des cynophiles de l'époque.

Il fut en effet le premier éleveur à enfreindre les règles implicites du milieu, en faisant connaître et en vendant des chiens de qualité, tout en s'efforçant de les rendre populaires. 

Un véritable "big-bang" de la reproduction ainsi qu'une immense popularité s'en suivirent.

D'autres éleveurs très connus, dont on parlait à travers tout le continent, écrivirent alors avec Colby les plus belles pages de l'histoire de l'élevage des American Pit Bull Terrier

Histoire

E.Tudor, B.Hemphill, B.Wallace... 

D'abord amateurs de combats, ils abandonnèrent pendant les "Années Folles" cet aspect de la relation homme-chien pour faire du Pit-Bull un excellent chien de compagnie, en oubliant le chien d'arène qu'il avait été. 

C'est pourquoi, de célèbres chiens de combat apparaissent dans les pedigrees des plus beaux spécimens d'aujourd'hui, d'autant plus que ces véritables cynophiles s'étaient consacrés, par souci de perfectionnisme, à la recherche et à l'achat de chiens dont on pouvait reconstituer la généalogie. 

Nombre d'artistes, sportifs ou hommes politiques du début du siècle, paradaient avec fierté, leur Pit-Bull sous le bras et ainsi, posséder un tel chien devint une mode incontournable :

Histoire

Charlie Chaplin, Hélène Keller, Fred Astaire et le général George Patton en possédaient un. 

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Pour ne pas déroger à la règle, Théodore Roosevelt amena à la Maison Blanche son American Pit Bull Terrier dès le premier jour de son investiture. 

Histoire

The Little Rascals (Les Petites Canailles), une très célèbre comédie télévisée en noir et blanc de l'avant-guerre, favorisa également la diffusion de la race grâce à un chien-héros, "Pete the Pup"

Adulé par les enfants, il fut au centre d'une décision qui bouleversa le monde du
Pit-Bull.

"Pete" devint en 1945 le premier sujet d'une nouvelle race l'American Staffordshire Terrier.

En 1930, un certain nombre de puristes de l'American Pit Bull Terrier ont commencé à travailler à l'identification auprès de l'American kennel club

Histoire

Wilfried T.Brandon et Clifford Ormsby (X-Pert) tous deux co-fondateurs du "Staffordshire Terrier Club of America"  (STCA), se consacre à la constitution d’un dossier rassemblant historique de la race, souches fondamentales, généalogie des sujets, recensement des éleveurs : des pièces indispensables qui seront présentées aux dirigeants de l’AKC.  

Enthousiastes, ceux-ci nomment une commission chargée de compléter le dossier et d’élaborer un standard. 

Les commissaires, dirigés par 
Wilfried T.Brandon, en quête du canon de la race, du spécimen  intégrant toutes les caractéristiques morphologiques désirées, sillonnèrent les Etats-Unis à la rencontre d’éleveurs de Pit Bull

Histoire

C’est dans le jardin d’une magnifique demeure de la banlieue de Boston qu’ils découvrent la perle rare.  

Dans le jardin de
John P. Colby.

Colby’s Primo, athlétique, vif, intelligent, amical et d’une musculature proche de la perfection, devint l’essence du standard, surtout que dans ses veines coulait le sang d’une illustre lignée.  

La délégation, emmenée par
Brandon, l’observa un long moment, prenant toutes sortes de mesures, puis, d’un commun accord, décida que la sélection serait basée sur son modèle.  

Ainsi, durant de nombreuses années, la photo de
Primo illustra le standard de l’American Staffordshire Terrier et la famille Colby se vit offrir la possibilité d’inscrire gracieusement ses chiens à l’AKC

Colby Primo présentera la particularité d’avoir trois pédigrées de trois associations différentes : ADBA (American Dog Breeders Association), UKC, et AKC

Mr Brandon a presque convaincu les représentants de l'AKC que c'était une race de fond suffisamment riche d'informations et de type physique uniforme pour justifier son inclusion au registre de l'AKC.

Il adopta et modifia des normes précédemment existantes pour forger le standard qui avait maintenant survécu sans changement pendant plus de 40 ans.

Des tentatives répétées ont été faites, sans succès, d'obtenir la race reconnu par l'AKC sous les noms américaine
(Pit) Bull Terrier

Cependant le 23 mai 1936 un groupe, Le Staffordshire Terrier Club of America (STCA) lors d’une première réunion du Club, a adopté une résolution demandant l'AKC de reconnaître la race sous le nom
Stafordshire Terrier, en raison de sa relation avec le Staffordshire Bull Terrier de England

Voyant que l’UKC se développe quasi instantanément, l’AKC, son premier concurrent, ne veut être en reste devant cette influence de demandes d’enregistrement.

Il y eut alors un débat sur le nom qu'il fallait employer.

La pétition de départ, a réclamé l'identification de la race sous son nom traditionnel de
"American bull terrier", cette désignation était considérée pour certains comme la plus appropriée pour la race.

Ceci fût refusé, du moins en partie, en raison
 de l'opposition par le Club de Bull Terrier Américain.

Histoire

Captain Will Judy, éditeur du magazine "DOG WORLD" et supporter de la race, propose le nom populaires de "Yankee Terrier".

Il est intéressant de noter que la restriction du blanc, qui est dans le standard, ne faisait pas partie du standard original soumis par
Mr BRANDON à l'AKC.

En ce temps-là,
"YANKEE TERRIER", bien qu'utilisé dans "DOG WORLD" pendant un moment ne pouvait être acceptable de par la majorité des puristes.

Mais les américains de l'AKC ont finalement retenu eux aussi le nom de "
Staffordshire Bull Terrier"

Expression dans laquelle on abandonnait le mot
"pit" politiquement incorrect et qui permettait de se démarquer des éleveurs de chiens d'arène (qui ne faisaient pas enregistrer leurs animaux), mais où l'on rappelait l'origine anglaise de ce chien

En juin 1936, L'American Kennel Club (ou AKC), organisme officiel affilié à la FCI (Fédération Cynophile Internationale), reconnut la race, grâce à un groupe d'éleveurs américains, le STCA, qui voulaient assurer le succès du
Pit-Bull déjà élevé au rang de célébrité par l'UKC et l'ABDA. 

Un nouveau chien de compagnie était né, certains l'appelaient sous un nom plus "officiel", reconnu par l'AKC et la FCI :
Staffordshire Bull Terrier, tandis que d'autres en accord avec l'ADBA continuèrent à le qualifier d'American Pit Bull Terrier. 

La plus probable raisons qui invitèrent l’AKC à fermer son livre des origines aux
American Pit demeure une pression des éleveurs de Bull Terrier anglais.

Ceux-là même qui, à de multiples reprises, interviendront pour que l’AKC n’accorde aux futurs
Staff le nom "American bull terrier" puis pour que la robe blanche à plus de 80% leur fût interdite, par crainte de voir naitre un concurrent direct de leur White Knight

C’est ainsi que dès le début du siècle dernier, des Pit Bull feront leur entrée dans les très officiels registres de ce club. 

Quoi qu’il en soit, une scission s’opéra dans le groupe des éleveurs de
Pit

Alors que rejetés par l’AKC, la plupart rejoignirent l’UKC pour ne plus le quitter, d’autres ne purent se résoudre à l’idée que la race échoue aux portes de la consécration. 

Mais grands nombres de chiens furent inscrits aux deux registres (AKC et UKC).

Une situation qui se pratique toujours de nos jours.

Histoire

Le 29 mai 1937  eu lieu la première exposition Nationale d’Elevage organisé par le Staffordshire Terrier Club of America

Winners Dog et Best of Breed:
Basset’s Black Beans.

Meilleure Femelle et Meilleur du sexe opposé :
McCab’s Guilda.

C’est ainsi que des éleveurs de renom exposent, avec fierté et respect, leurs plus beaux
American Staffordshire Terrier aux coté d’American Pit Bull Terrier

Au cours de son mandat 1948-1964 William M. Whitaker, publia un bulletin de club dans lequel déclarant que les chiens de combat connus devaient être expulsés du club national de la race.

Le club et ses membres ont ensuite travaillé pour sortir la race de l'ombre de son passé tout en maintenant le caractère correct indiqué dans la norme.

troisième président du STCA, pensé qu'il était temps de la race prenne une direction différente. 

En 1974, l'AKC a demandé que
"Américain" soit ajouté comme préfixe pour le nom Staffordshire Terrier

Son cousin, le
Staffordshire Bull Terrier, gagnait la reconnaissance AKC et la confusion entre les deux races voulaient être évitée. 

En 1976 The American Pit Bull Terrier Gazette, revue officielle de l'ABDA, insère des publicités pour l'équipement nécessaire aux combats de chiens et depuis 1984, l'ABDA a pris la première place des associations cynophiles grâce à l'enregistrement de l'
American Pit Bull Terrier.

Malgré le handicap imposé par leur association de voyou canin, il est jugé digne de la reconnaissance plus honorable.

Aujourd'hui l’Américan Staff est un animal de famille stable. 

Il est superbement doux enfants, intensément fidèles et affectueux, et merveilleux chien de garde.

Il excelle en agilité, obéissance, chien détecteur de drogue de la police, chien de décombre en sauvetage, chien d’exposition canine ect… 

Histoire

La plupart des Amstaffs ont une personnalité aimante avec tout le monde qui est prêt à mettre en place avec eux une affection sincère. 

Ils ont une autre caractéristique qui est assez inhabituel, s'ils sont vendus, ou changent de propriétaire, ils acceptent leur nouveau maître dans un temps relativement court.


Ce fût un long chemin pour l'identification de l'Amstaff et nous somme bien loin de l’image des media des chiens de nos banlieues dont la seule généalogie connues est celle qui s’écrit sur les murs des caves… 

Malheureusement entre des éleveurs peu scrupuleux et une législation de discrimination canine, l'
American Staffordshire Terrier a un dernier bataille mener.

Nous nous battons tous les jours pour garder cette race bien vivante et lui rendre l’honore quelle mérite!!!



Information a été recueillie à écrire cet article proviennent des sources suivantes :

-"
The american staffordshire terrier annual 1989 "Auteur: Pascoe H. Richard

- Thèse faite par Sébastien, Nicolas, Mathieu GASPRINI en 2002 à l’Ecole Vétérinaire de Toulouse 

- Year Book Staffordshire Terrier Club of America 1940